L’économie sociale et solidaire
L’économie sociale et solidaire regroupe les activités économiques qui ne sont ni gouvernementales ni privées. Bien que viables, celles-ci n’aspirent pas à la maximisation du profit mais plutôt à l’amélioration du bien-être de leur communauté ou de leurs membres.
Les organisateurs du GSEF2016 comprennent que ces pratiques sont nommées différemment dans différents pays (buen vivir, community wealth building, etc.) et souhaitent faciliter le dialogue autour de meilleures pratiques d’entreprises oeuvrant avant tout au bénéfice de leurs communautés, indépendamment de la terminologie utilisée.
À titre d’information, au Québec, la loi cadre de 2013 définit l’économie sociale de la façon suivante:
- l’entreprise a pour but de répondre aux besoins de ses membres ou de la collectivité;
- l’entreprise n’est pas sous le contrôle décisionnel d’un ou de plusieurs organismes publics au sens de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels (chapitre A-2.1);
- les règles applicables à l’entreprise prévoient une gouvernance démocratique par les membres;
- l’entreprise aspire à une viabilité économique;
- les règles applicables à l’entreprise interdisent la distribution des surplus générés par ses activités ou prévoient une distribution de ceux-ci aux membres au prorata des opérations effectuées entre chacun d’eux et l’entreprise;
- les règles applicables à la personne morale qui exploite l’entreprise prévoient qu’en cas de dissolution, le reliquat de ses biens doit être dévolu à une autre personne morale partageant des objectifs semblables.
Dialogue et collaboration avec les gouvernements locaux
L’un des défis auxquels fait face l’économie sociale est la reconnaissance, par les instances gouvernementales, des multiples retombées économiques, sociales, culturelles et environnementales générées par ses activités et des innovations sociales développées.
Pour cette raison, le dialogue et la collaboration entre les acteurs de l’économie sociale et solidaire et les instances gouvernementales est vital : il permet le développement de l’économie sociale à proprement dit, mais il soutient également les gouvernements concernés puisque ces collaborations permettent d’améliorer l’impact des politiques publiques et facilitent le développement de mesures effectives et souvent innovatrices pour répondre aux besoins de la communauté.