Au Bénin, l’accélération du rythme de vie et la migration des villageois vers les centres urbains font que les aliments préparés et vendus dans la rue deviennent une composante de plus en plus importante du régime alimentaire des populations. Economiques et pratiques, ces aliments constituent une part indispensable de l’alimentation urbaine et rurale. Ces aliments présentent également des risques. Les étals manquent souvent des installations de stockage, de réfrigération et de cuisson nécessaires pour prévenir la contamination par bactéries. Ceci dit, un manque d’attention à l’hygiène et à l’élimination des déchets peut transformer un point de vente de nourriture de rue en une source d’empoisonnements alimentaires. C’est autour de la résolution de ce véritable problème de santé publique que MamaCarts Bénin à mis en place un programme de sécurisation de l’alimentation de rue basé sur l’économie sociale et solidaire.

Dans une municipalité, un Centre de la petite enfance (CPE) est un service de proximité essentiel pour les familles et un atout important dans le développement de la communauté. À partir d’exemples concrets, les cheminements de différentes réalisations seront illustrés et il sera démontré comment les collaborations régulières entre les CPE et les municipalités concourent à la qualité générale des services offerts aux familles en permettant de maximiser les interventions des uns et des autres à  multiples égards. Toutes ces actions s’inscrivent dans une perspective d’aménagement et d’occupation durable et dynamique du territoire.

Le projet développé montre un modèle de régénération économique locale à partir du bien-être selon quatre axes : le développement social, la conservation environnementale, l’incitation à la culture et les soins de santé. Basé sur des concepts de l’économie solidaire, il propose un schéma de développement aux petites économiques locales, aux producteurs, commerçants et consommateurs qui souhaitent produire des biens et des services dans le cadre des quatre axes susmentionnés. Dans la ville de Mexico, 400 producteurs forment déjà partie de ce réseau de Commerce conscient. L’intégration de différents organisations et acteurs sociaux se fait au travers du modèle « Xikuri régénératif », par la relation interinstitutionnelle entre la société civile organisée, des organismes publics, privés et des organismes internationaux.

Le TIESS est un organisme de liaison et de transfert en innovation sociale (OLTIS) reconnu par le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation (MESI).
Le TIESS regroupe de nombreux acteurs de l’économie sociale et solidaire et du développement territorial de même que des centres de recherche, des universités et des collèges. Il repère, inventorie, éclaire et systématise les innovations expérimentées par les entreprises et les organisations de l’économie sociale afin d’en favoriser la diffusion et l’appropriation. Il permet de réaliser un transfert de connaissances pratiques et théoriques coproduites par les praticiens et les chercheurs et contribue au développement des territoires au Québec.
Les mandats du TIESS sont la liaison, la veille et le transfert.