En 2012 naît de l’interaction entre l’Université nationale du littoral, le gouvernement de la province de Santa Fe et le gouvernement de la Ville de Santa Fe le Centre des entrepreneurs de l’économie sociale (CÉES) avec pour objectif de coordonner et de consolider les actions et les politiques de renforcement des agents et des pratiques de l’ÉES.
Parmi ses objectifs, il s’agit d’apporter aux entrepreneurs de l’économie sociale des formations et une assistance technique via des cours, des journées et des ateliers, de constituer un espace de rencontre et d’échange entre ces acteurs et enfin d’associer des lignes de financement pour entrepreneurs à des projets de l’économie sociale.
En à peine trois ans, l’espace est parvenu à se constituer en point de référence dans la région — de plus en plus d’entrepreneurs s’y rendent pour participer aux différentes propositions — et en une expérience réussie de cogestion de politiques publiques.

L’Atelier a été créé en 2007 à l’initiative de la Région Île-de-France et d’acteurs du secteur, sous statut associatif. Depuis sa création, l’Atelier propose de nombreux services aux parties prenantes de l’ÉSS francilienne, à savoir les entrepreneurs de l’ÉSS, les collectivités, les réseaux professionnels et le grand-public. Il a notamment créé « Entrepreneurs du changement », un programme d’accompagnement à destination des créateurs d’entreprises d’ESS. Celui-ci consiste à conseiller le porteur de projet, l’orienter vers des structures d’accompagnement, le mettre en réseau, lui donner accès à des ateliers thématiques, etc. Pour résumer, il s’agit là de la « première porte d’entrée » sur la création d’activité en ESS. Par sa gouvernance plurielle et ses autres activités, le Centre de ressources a une connaissance fine de l’éco-système francilien de l’accompagnement à la création d’activité. Ce sont ainsi près de 250 créateurs d’activité en ESS qui en bénéficient chaque année.

En 2014, la ville de Madison dans le Wisconsin a débloqué un fonds de 3 millions de dollars — ventilé sur 5 ans et sujet à des autorisations annuelles de dépenses en capital — pour soutenir le développement coopératif dès 2016. Pour cela, les unités d’économie, de planification et de développement de la ville de Madison, MadWorC (une coopérative de collaboration soutenant le secteur des coopératives de travailleurs de Madison), l’université du Centre du Wisconsin pour les coopératives et d’autres acteurs conçoivent conjointement des plans. Le programme apportera certainement une assistance technique et des programmes d’emprunt pour les entreprises coopératives existantes ou récentes, un support et des analyses commerciales pour les jeunes entreprises coopératives, une assistance à la reconversion pour les coopératives de travailleurs, un emploi équitable pour les populations exclues ainsi qu’un support technique et à la collecte de fonds pour la résolution créative de problèmes. MadWorC espère, par cette initiative, renforcer le développement de ressources coopératives durables et transformer notre économie.

La fondation J. W. McConnell Family a vu le jour en 1937. Elle est l’une des plus importantes fondations privées du Canada. Son conseil d’administration compte des représentants de trois générations de la famille élargie des McConnell et emploie 40 personnes à Montréal, à Toronto, à Ottawa et à Vancouver. Conformément à sa mission, qui consiste à « engager les Canadiens dans l’avènement d’une société inclusive, durable et résiliente », l’appui financier et les placements de McConnell cible les systèmes alimentaires durables, l’énergie et l’économie, les villes résilientes et habitables, ainsi que le développement des capacités du secteur social, parmi d’autres. Disposant d’un fonds de 605 millions de dollars canadiens, la fondation McConnell remet 4 % de cette somme annuellement en subventions. Ça vise à diriger 10 % de sa dotation vers des placements à grand impact (actuellement : 5 %).