Baby Lab, premier Fab Lab ivoirien inscrit dans le répertoire du MIT (Massachusetts Institute of Technology) et labellisé Territoire de Demain par la fondation éponyme. L’espace est situé à  Abobo, une des communes les plus populaires de la Côte d’Ivoire. Dans ce lieu de rencontre et de partage, nous prônons la philosophie d’un modèle de développement qui pourrait aussi partir des quartiers populaires en impliquant la jeunesse et les plus jeunes de 8 à  15 ans. Nous nous donnons la mission de réduire les disparités entre les populations en facilitant l’accès à  l’éducation numérique dans les zones défavorisées et encourageant l’innovation dans les conditions de précarité extrême. Nos activités concernent l’initiation au code informatique (langage du 21e siècle), le recyclage des déchets électroniques, promotion de l’open source et les logiciels libres, développement d’idées d’entreprises d’innovation technologique.

E-COOP TRADE (e-cooptrade.coop) est une plateforme qui fonctionne comme un marché alternatif destiné aux produits durables élaborés par les coopératives et les communautés des Philippines. La plateforme est conçue pour soutenir ces produits qui ont toujours beaucoup à dire sur les peuples, la planète, la prospérité et la paix (les « 4P »), mais qui n’entrent que rarement sur le marché.

Un partenariat rassemblant l’Autorité du développement coopératif (ADC) des Philippines, la Federation of Peoples’ Sustainable Development Cooperative (FPSDC – Fédération des coopératives du développement durable des peuples), la Red Root Multi-Purpose Cooperative (Redroot – Coopérative polyvalente RedRoot) et la coopérative des communautés s’est constitué pour répondre à cette initiative. E-cooptrade vise à encourager la compétitivité du mouvement de coopératives au sein d’un marché mondial en constante évolution. Il met en avant des produits de qualité, des spécialités gastronomiques locales, des produits issus de l’agriculture biologique, des objets artisanaux et bien plus encore.

E-cooptrade.coop est une innovation unique qui attire non seulement les personnes constamment affairées et soucieuses de leur santé, mais aussi celles qui souhaitent contribuer à changer le monde. Acheter sur cette plateforme renforce les économies locales, encourage l’économie solidaire et favorise le type de croissance qui réduit les inégalités sans enfreindre le droit des futures générations à vivre de manière durable.

BarCola est un groupe de travail multilatéral de la mairie de Barcelone qui se penche sur la production procommune et l’économie sociale. Il fait partie des organismes qui soutiennent l’initiative Procomuns.net, dont la mission consiste à encourager la production numérique collaborative et les alternatives civiques de l’économie collaborative s’inspirant de l’économie sociale, solidaire et coopérative.

Ces vingt dernières années, nous avons assisté à l’émergence de communautés collaboratives qui, grâce à Internet, ont mis en place des ressources communes et partagées (logiciels ouverts sans frais, informations, outils informatiques, crédit, finances/monnaie, etc.) Plus récemment, nous avons également vu naître des modèles hybrides qui présentent une logique organisatrice relativement similaire — ils se fondent notamment sur des principes de collaboration — tout en privatisant certains aspects. C’est le cas d’Uber et d’Airbnb. Peut-on vraiment parler ici d’économie collaborative ? La question catalyse une série de débats et ouvre des occasions. Tout tourne autour de la façon de conserver la dimension procommune et la transformation sociale au sein de l’économie collaborative (au-delà des approches liées à la création de la valeur, qui se concentrent sur la monétarisation) et de la manière aussi de conserver les nouvelles formes de coopératisme ouvert, entre pairs ou par plateformes.

Dans ce contexte, les principaux objectifs de BarCola consistent à analyser et à évaluer la situation du modèle procommun au sein de l’économie collaborative ; à cartographier des cas d’économie collaborative et des modèles procomuns ; à élaborer des recommandations pour la planification de politiques publiques dans ce domaine ; à faciliter le dialogue entre l’économie sociale et solidaire, d’une part, et la production procommune, d’autre part. Pour en savoir davantage : http://procomuns.net/en/about-2/.

Depuis 2013, l’Université Iberoamericana (Puebla, Mexique), par son initiative d’économie sociale Idit Ibero, a incubé et propulsé plus de 80 entreprises et collectifs d’économie sociale situés pour la plupart dans des zones pauvres ou vulnérables. Comment ? En leur procurant des outils de développement technologique et en leur donnant les moyens d’innover. Par notre initiative, nous montrons que si elle suit les principes de l’économie sociale, l’innovation sociale et technologique stimule et soutient ces entreprises et ces collectifs tout en venant en aide aux personnes qui les animent en répondant à leurs besoins individuels et collectifs. Le Fab Lab Puebla, partenaire de ce projet, a été un acteur de premier plan dans cette initiative en contribuant à l’aspect novateur des produits et des processus conçus par les entreprises et collectifs participants. Plus précisément, l’organisme a doté les entrepreneurs d’outils technologiques et de méthodes qui leur ont permis d’innover, ce qui a fait croître leurs ventes et leurs revenus. Le collectif Analco et l’atelier Fabricación Digital e Innovación sont des exemples de réussite de mise en oeuvre du modèle entrepreneurial associatif.